Quels freins ?

Mécaniques ? Hydrauliques ? Quelle dimension ?

 

 

 



Freinage en VTT : les systèmes actuels

Aujourd’hui, en VTT, le frein sur jante à patins a pratiquement disparu du paysage.
L’apparition et la généralisation du frein à disque ont marqué une des avancées les plus importantes dans le monde du vélo ces dernières années.

On distingue principalement deux types de freins à disque :

  • Les freins à disque mécaniques : ils fonctionnent grâce à un câble actionné par le levier de frein.

  • Les freins à disque hydrauliques : ils utilisent un circuit de fluide pour transmettre l’effort entre le levier et l’étrier.

Les modèles mécaniques offrent une solution fiable et économique, souvent présente sur les vélos à usage loisir. Leur puissance est satisfaisante tant qu’on reste sur une pratique modérée.

Les modèles hydrauliques, eux, répondent pleinement aux exigences du VTT moderne, qu’il s’agisse d’une pratique occasionnelle ou intensive. Ils assurent un freinage puissant, constant et progressif, quelles que soient les conditions météo, tout en demandant peu d’effort au niveau des leviers.

Quelle taille de disque choisir ?

Le diamètre des disques est un critère important à adapter en fonction de votre poids et de votre pratique. Plus vous roulez sur des terrains engagés avec de longues descentes, ou plus votre gabarit est important, plus vous aurez besoin de disques puissants.
Un bon compromis aujourd’hui se situe autour de 180 mm

Entretien des freins à disque

L’entretien reste relativement simple :

Changement des plaquettes : environ tous les 400 à 800 km selon l’usage, pour un coût compris entre 15 et 30 €.

Purge du liquide de frein : recommandée une fois par an, en atelier, pour un tarif généralement situé entre 25 et 50 €

Ce service peut être réalisé chez Veloclic ou auprès de votre réparateur vélo habituel.

 

Pour le VTT, il existe principalement trois types de plaquettes de frein à disque, chacun avec ses avantages selon votre pratique, vos conditions de roulage et le type d’étrier. Voici un résumé des options :


1. Plaquettes organiques (ou résine)

Matériau : mélange de fibres organiques, caoutchouc, kevlar ou carbone, agglomérés avec une résine.

Avantages :

Freinage très mordant à froid, rapide à chauffer.

Silencieuses.

Moins agressives pour les disques (prolongent leur durée de vie).

Inconvénients :

S'usent plus vite, surtout par temps humide ou en boue.

Moins performantes en longues descentes (échauffement).

Idéal pour : VTT loisir, cross-country, ou en conditions sèches.


2. Plaquettes semi-métalliques

Matériau : mélange d’organique + particules métalliques.

Avantages :

Bon compromis entre puissance, durée de vie et constance.

Résistent mieux à la chaleur que les organiques.

Inconvénients :

Peuvent être un peu plus bruyantes.

Usure modérée des disques.

Idéal pour : All-mountain, trail, usage régulier avec terrain mixte.


3. Plaquettes métalliques (ou frittées)

Matériau : composé entièrement ou presque de métal fritté.

Avantages :

Très résistantes à l’usure, même dans la boue et l’humidité.

Excellentes en longues descentes et usage intensif (bonne dissipation thermique).

Inconvénients :

Moins de mordant à froid (besoin de chauffer).

Plus bruyantes.

Usent les disques plus rapidement.

Idéal pour : Enduro, DH, e-VTT, ou météo pluvieuse / boueuse.


Astuce :

Toujours vérifier la compatibilité avec votre modèle d’étrier (marque, série, type Shimano, SRAM, Magura, Hope, etc.). Chaque fabricant a ses formes et références.

 

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